vendredi 8 juin 2018

L'âme voyageuse, issue de la lumière de l'amour


L'âme voyageuse, issue de la lumière de l'amour

Est-ce bon de se rappeler nos vies passées ? Cela dépend, certains auront besoin des mémoires, afin de ne pas perdre pied dans cette réalité nouvelle et d'autres n'en auront point besoin de se souvenir. Tout à sa raison d'être, il est vrai que tout est lumière, comme l'arc-en-ciel, il y a une infinitude de couleur, les unes passant pas les autres, quoi qu'il en soit, il y a aussi une infinitude dans une seule couleur. L'héritage est simplement des mémoires, des traces du passage de l'âme à travers cette infinitude. Il y a des âmes qui ne laissent plus aucune trace, on pourrait dire qu'il voyage avec ou très peu de bagages et d'autres voyageront avec toute une cargaison. Quoi qu'il en soit, tout est juste pour l'âme, moins de bagage, plus facile est le chemin du retour. On parle vraiment du chemin de retour, pourquoi toute cette mascarade, si ce n'et pas de trouver son propre chemin et ainsi être de retour à la maison. Comme le fils prodigue qui a tant voyagé, qui a porté tout plein de bagage. Il s'est rendu compte, voyager sans bagage c'est la meilleure des options. Que des pleurs, qu'il est dur pour le voyageur de libérer des mémoires qui l'ont rendu si fort.

Le voyageur, l'âme vient un temps où elle doit se libérer de toutes mémoires, en fait elles sont nécessaires pour apprendre à marcher. Quand le temps est venu de marcher seul, lâcher toutes les béquilles et faire sa route seule. En fait l'âme n'oublie jamais, il sait que peu importe où elle a posé le pied, cela l'en rendu plus forte, plus courageuse, plus déterminé à suivre le chemin. Celui qui s'impose par le droit divin, l'appel d'un père envers son enfant, son fils unique est plus fort que tout, tout retourne à la source où il a pris naissance. Pour ma part je me souviens juste une chose, que ce monde d'où je n'avais aucun repère, la seule chose c'est la connexion directe avec le père, cette relation fusionnelle, qui me permet d'avancer dans la lumière, illuminant du même coup l'ombre sur mon passage. Quoi qu'il en soit, dans ce grand voyage, nous passons pas plusieurs palettes de couleurs, que dire sans vouloir offenser mes frères et sœurs, mes autres moi, apporter en toute humilité la lumière sans mémoires, sans bagage, montrant la porte qui donne à la maison. Là où tout est un.

L'âme est telle une douce mélodie ayant ses propres notes, sortant miraculeusement d'une harpe, le créateur inspiré continue de jouer cette pure inspiration de son amour, en elle porte sa lumière, éjectée suivant une trajectoire bien précise, suivant ainsi sa propre sonorité en laissant entendre sa douce mélodie, tout en participant à cette symphonie de l'ici et maintenant, le début de son voyage pour résonner au fin fond de cette création, entendant l'écho de celle-ci, qui annonce le retour à la maison.