dimanche 17 juin 2018

Être inconscient du rêve, ou en être conscient pour tout simplement aimer tout d'un même amour.

Tant que l'homme se nourrit d'histoires, de personnages, de religions, de croyances et d'autres. Il est dans le rêve éphémère, dans l'enfermement, il n'y a pas d'issu pour celui qui rêve. Alors que celui qui sait que tout est un rêve, sait aussi qu'il en est le créateur, sait que tout dans ce rêve lui reflète sans cesse l'illusion de séparation. À vrai dire, la seule sortie est l'amour, tout dissoudre par la lumière et cela avant même que le rêve soit manifesté, le verbe, sans quoi le rêveur reste dans l'illusion de la création qu'il a lui-même manifestée. Tout est un, qu'importe ce qui compose cette création, tout en est l'illusion. Quelle que soit l'action posée, il y a réaction, comme un serpent qui se mord la queue infiniment. En fait il n'y a rien d'autre que le rêveur et le rêve. La clé pour en sortir c'est reconnaître en son propre cœur, l'essence originelle, celle avant toute création. En fait, nous sommes tous le même être, le même rêveur, qui dans son rêve n'a point trouvé la porte de sortie, en se reflétant infiniment dans la création du rêve, le jeu des miroirs qui se reflète sans cesse. Seul le véritable amour casse tout, dissout tout, dévoile tout, en un. Fini les histoires, les croyances, les peurs et toute identification au personnage, à qui que ce soit, c'est cette unification qui est la clé. Aimer tout d'un même amour, sans donner aucune importance au rêve éphémère, à tout cet enfermement, à toutes dualités, à tous les archétypes, à toutes religions, croyances et peurs, metre fin à toute identification, juste reconnaître l'amour en tout, tout en un. Tant que l'âme n'a pas brisé la coquille de la création, elle reste dans cet enfermement, dans le rêve, dans le jeu des miroirs, dans les archétypes, dans les croyances, religions, cultes, peurs, en lui reflétant sans cesse le rêveur s'identifiant à la forme, à toute cette diversité de la vie, dans cet ici et maintenant, regroupant le passé, présent et futur, le temps et l'espace, qui sont qu'illusion. Jeu des miroirs, celui du rêve éphémère, temporel, transitoire, que la conscience, l'âme universelle, en la maintenant dans l'illusion. Seul l'amour transcende le rêve, fait voir qu'il n'y a rien à part la lumière de l'amour. Pour cela l'homme doit briser cette coquille illusoire par l'émanation de l'amour.