dimanche 17 juin 2018

Au-delà du verbe, temps, de l'espace, du personnage. du karma, des croyances, des peurs, des archétypes ou autres ?

On m'a demandé de parler du karma, je ne me suis pas arrêté à cela, mais aussi au verbe, au temps, à l'espace, en fait à tout ce qui est.

Au-delà du verbe, temps, de l'espace, du personnage. du karma, des croyances, des peurs, des archétypes ou autres ?

À propos du Karma, ce n'est rien d'autre qu'une histoire, celui qui croit à cela, ne fait qu'alimenter l'histoire, la dualité, croyant être victime d'un Karma, devient l'observateur de ce qu'il doit affranchir, doit se repentir des fautes commises envers son prochain et lui-même. Celui qui croit à cela ne fait qu'alimenter l'histoire,. en se racontant des histoires, en continuant à alimenter des croyances et des peurs. Le Karma a le dos large, combien de personnes disent que c'est la faute du Karma. En fait il n'y a rien à condamner, à critiquer, à juger pour la simple raison que tout est illusion, que rien n'a jamais quitté la source originelle, le verbe. Quand l'être croit être la forme, en étant le personnage, il fait référence à tout ce qui compose la réalité, en interprétant ce qu'il observe en tant que personnage, avec ses propres croyances, ses propres histoires et peurs, croyant être séparé du reste. Il ne perçoit pas que tout se trouve être la manifestation d'une même conscience globale.

Plusieurs croient au Karma, pour la simple raison qu'il croit incarné une vie, suivant ainsi une continuité, un apprentissage à acquérir afin de passer à un autre plan vibratoire, vivant de vie en passant à une autre. Le temps est illusion, ainsi que l'espace, tout est projeté, tout est un rêve, la conscience une qui rêve en toute sa création, tout est le même être, vivant une tout autre réalité, espace-temps, tout dans l'ici et maintenant, incluant le passé, présent et futur, qui ne sont que la manifestation du rêve. L'homme croit qu'il est le personnage, mais il est la conscience une qui joue le personnage, qui expérimente et qui apprend de celui-ci. Tant que cette conscience une, se prend pour le personnage, celui-ci reste dans cet enfermement, croyant qu'il est là pour se racheter, cherchant désespérément la lumière, en se raccrochant à des archétypes, à des icônes, à Marie, Jésus, Bouddha ou autres entités de lumière. En fait la seule chose qui est réelle c'est la manifestation de l'amour, tout se passe en cet instant. Ne plus croire au temps passé, présent et futur pour la simple raison que nous sommes la conscience nue, tant que nous restons identifiés au personnage, en croyant vivre dans un temps donné, nous en subissons la manifestation.

Que la vraie réalité est tout autre, que tout est accompli, qu'il n'y a que la manifestation de l'amour et cela en toute chose, en tout ce qui est. En fait nous sommes victimes de ce que nous croyons comme étant la réalité dans laquelle on croit vivre, mais cela n'est que pure illusion, tout ce qui s'y trouve n'est que le reflet, le miroir du soi. Seul l'amour est vrai, tant que l'être reste dans la lumière de l'amour, il n'est plus identifié à quoi que ce soit, il ne voit que la lumière et non l'illusion de toute cette création, il sort du rêve ce qu'il observait en tant que personnage, tout cela n'a plus sa raison d'être. Il ne vit plus la séparation car cela appartient à l'illusion. L'être qui réalise cette vérité, n'attend plus, ne se laisse plus prendre au jeu des attentes, de quoi ou de qui que ce soit, il est celui qui illumine tout de son amour et lumière, dissout toute l'illusion avec amour, ne se laisse plus imposer de quoi ou de qui que ce soit. Il sait qu'au-delà de l'illusion, il est amour et lumière avant même que la création soit créée, ou le rêve soit manifesté. En fait il n'y a rien d'autre que la conscience nue en action et sa réaction est en toute humilité, est celle de l'amour, en consumant tout, temps, espace, dimensions, univers, personnages, histoires, les archétypes, croyances et peurs, quel que soit l'enfermement, dans cet ici et maintenant et au-delà du verbe. Tout est un, l'un en tout, tout en un, la création n'est que le rêve, ne soyons plus le rêveur mais bien la conscience nue à illuminer tout de son amour et lumière dans l'ici et maintenant, qui est au-delà de l'illusion, des apparences, vivant ainsi l'unité parfaite en toute chose, transcendant le temps et l'espace afin que le rêve soit réalité consciente de la lumière de l'amour, en étant juste la présence et l'émergence de l'amour.