samedi 2 février 2019

Crise d'identité existentielle ... N'oublions pas tous renaîtront, tel un phoenix qui émerge de ses propres cendres, se libérant ainsi de ses propres ombres, n'être que lumière.

Crise d'identité existentielle ... N'oublions pas tous renaîtront, tel un phoenix qui émerge de ses propres cendres, se libérant ainsi de ses propres ombres, n'être que lumière.



Au-delà de tout ce nous pouvons concevoir, constater, en cet instant de grands changements, nous faisons face à une crise d'identité et cela à différents niveaux de conscience. Certains se posent des questions sur ce qui se passe en ce monde, leurs relations avec celui-ci et s'interrogent sur leurs rôles ici-bas, en tant qu'âme incarnant la personnalité humaine. Il en va de même pour notre terre, qu'importe le nom qu'on lui donne, cette entité vivante, vit elle aussi cette crise existentielle. On le voit, on le perçoit, on le vit, cette crise existentielle, qui remet tout en question. Que ce soit les croyances, les concepts, les archétypes, les religions ou tout autre enseignement, rien n'est laissé au hasard, tout y passe. Comme le besoin de se dépouiller de tout, de se dénuder entièrement, on le constate sur notre planète, tenant le rôle de mère. On voit bien tous ses soubresauts, tel un chien qui a des puces et qui n'a qu'une seule envie, de s'en dépouiller, de s'en libérer. On ne sera pas surpris d'apprendre que l'activité humaine contribue à cette crise existentielle, en fait tous la subissent, comme si le moment est venu de rendre des comptes. Un monde où tous sont confrontés à leur propre personnage. qui se voit à réécrire les mêmes histoires, se rendant compte de leurs insouciances, de leurs ignorances, de leurs faits et gestes.

Comme diraient certains, tous écœurés de leurs conduites, mais ne sachant pas quoi faire, cherchant en eux-mêmes la lumière, qui les libèrera de toutes leurs histoires, de leurs souffrances, de leurs égarements. On assiste à une grande crise existentielle universelle, voire au-delà des apparences, cela touche la globalité. Encore un peu de temps, avant que tout bascule, l'achèvement de ce monde, la dissolution de toute identité, de plus en plus d'êtres ne peuvent plus fonctionner, ne peuvent plus jouer leur rôle, d'être ce personnage, qui continue à se raconter des histoires, ils assistent en leurs propres destructions, rien ne va plus, le navire prend l'eau, les ailes de l'avion sont en feux, la voiture n'a plus de frein et roule à toute allure, tout vers l'anéantissement du personnage, de toute identité reliée aux histoires de ce monde. C'est cela le grand changement, un dépouillement et un dénudement intérieur, réalisant de plus en plus l'inefficacité des formes pensées reliées à toute activité humaine. Comme si on se rendait compte que toutes ces histoires ont servi à nous détourner de la lumière, comme si nous faisions du surplace, tel un serpent qui se mord la queue. Plusieurs se rendent bien compte qu'il n'est plus possible de continuer ainsi, de faire l'autruche, en se cachant la tête dans le sable. Il n'est plus possible de le faire, la lumière nous rattrape, que fait la lumière, elle dévoile, elle illumine, elle éclaire, elle fait fuir l'ombre, la noirceur.

C'est ce qui se passe en cet instant, tout ce qui n'est pas lumière, tout est consumé par le feu sacré de l'amour. De plus en plus d'êtres n'en peuvent plus de porter ce monde, ces histoires, toutes ces guerres, tous ces maux, toutes ces catastrophes et toutes ces destructions sur tous les niveaux. Aucun personnage ne peut porter une telle croix, un tel supplice, un tel enfer, tôt ou tard, il y a un moment ou l'être capitule, cède, craque, lâche prise, abandonne.  C'est à cet instant où l'être renaît à nouveau, il s'en remet au père, à la lumière, en la présence éternelle. Il désire qu'une seule chose, mettre fin au livre d'histoire, à cette personnalité, à toutes ces croyances, concepts, archétypes ou autres liens d'enfermements. Il sait que la seule rédemption possible est de se rendre, de se dépouiller, tout en se dénudant, afin d'être libéré de tout, revenant à l'essentiel, à l'amour dénudé de tout concept. Afin de  faire face à ce qui vient, le basculement, la dissolution de l'être pour passer à la lumière, libéré des ombres, du livre d'histoire de cette humanité et de toutes autres histoires venant de toute identité, personnalité. Plus nous combattons à rester dans le livre d'histoire, plus éprouvante sera la transition. N'oublions pas tous renaîtront, tel un phoenix qui émerge de ses propres cendres, se libérant ainsi de ses ombres, n'être que lumière. Voilà le rôle de la lumière, la présence éternelle, qui vient nous dépouiller et de nous dénuder, nous libérer de toutes ces ombres pour qu'il ne reste que la lumière.

Auteur
Régis Raphaël Violette