vendredi 24 mai 2019

N'en avons-nous pas assez de tergiverser, de fuir, de tourner en rond, de discuter pour ne rien dire ?

N'en avons-nous pas assez de tergiverser, de fuir, de tourner en rond, de discuter pour ne rien dire ? Lorsqu'il suffit juste de prendre connaissance de notre véritable nature divine pour être libéré de toute souffrance.

On pourra tergiverser, fuir, tourner en rond, discuté éternellement sur notre vraie nature divine, tant que nous portons notre regard que sur la forme, nous sommes condamnés à rester piégé dans l'illusion. Combien de personnes ont cette connaissance. tant que nous restons la tête dans le sable, nous ne voyons rien. On se demande pourquoi y a-t-il tant d'injustice, tant de dualité dans ce monde. Pourquoi ne sommes-nous pas arrivé à atteindre l'harmonie, la paix avec toute la création ? Sommes-nous disposés à ne jamais atteindre cette utopie, idéal en tant qu'être humain évoluant dans cet univers ? On se demande d'où vient la souffrance, l'injustice, le sentiment de rejet, d'abandon, d'humiliation et de trahison, quelle en est la cause ? L'origine de la souffrance se trouve en tous les êtres humains, cela est simple comme bonjour, le fait que l'être humain fonctionne comme un élément à part, ayant sa propre définition de ce qui est bien ou pas, chacun a sa propre version, son propre regard. Donnons à deux êtres humains, la même éducation, les mêmes parents, professeurs, les mêmes enseignements, on se retrouve quand même avec deux individus qui vont continuer à échanger deux vérités différentes, pourtant ils ont eu la même éducation.

Il ne faut pas chercher plus loin pour comprendre que l'harmonie entre les hommes se trouve être une mission impossible, à moins que … Que se cache-t-il dans ces trois petits points ? Une vérité d'une telle simplicité est vécue déjà quand nous venons au monde. Le fait de ne plus être identifié à aucun concept, croyance et autres enseignements, conditionnements. On ne se rend pas compte du fait que nous fonctionnons comme un univers à part des autres, on s'est coupé de toute la création. On agit selon notre propre univers, nos propres règles, conditionnements, concepts, croyances et autres enfermements, toutes nos pensées viennent de ce que nous croyons être en tant que personnage, qu'être humain. Qu'est-ce que cela veut dire être un être humain ? Un être coupé de la source, qui s'est créé son propre univers et cela aux dépens des autres, qui est prêt à tout pour arriver à ses propres fins. L'harmonie est impossible, ni la paix, ni l'amour inconditionnel, il y aura toujours quelque chose qui viendra troubler l'être humain, perturber ce qu'il croit comme étant la vérité. On comprend maintenant pourquoi il nous est impossible d'arriver à cet idéal en tant qu'individu et société. Pourtant la vérité est si simple à comprendre, à intégrer, quand l'être n'est pas formaté par toutes ces histoires,  qui ne se prend pas pour un personnage.

Comme je le disais au début, on pourrait discuter, tergiverser, tourner en rond, il ne peut y avoir de solution quand chacun est à défendre sa propre conception de ce qu'il pense et croit être en tant que réalité. En fait, nous ne sommes pas justes des êtres humains, cela en est que la forme, mais ce qui la maintient en vie, qui nous fait nous questionner, qui nous permet de vivre, c'est en cela que se trouve notre véritable nature divine, notre essence éternelle. Est-ce que celle-ci est différentes pour tous les autres humains, ainsi en est-il pour toute vie ? Non, c'est la même essence, la même présence qui se trouve en tous les êtres humains, ainsi en toute vie, qu'importe la provenance de celle-ci, qu'importe le temps, l'espace et dimension, tout se trouve être la même présence, qui orchestre tout. Le fait de s'identifier au personnage, fait que nous nous coupons de notre essence éternelle, celle qui se manifeste en tout ce qui est et qui n'est pas assujetti au temps, ni à l'espace et dimensions, car elle est cette présence qui est avant toute création. En tant qu'être humain, nous avons tous des croyances, des concepts, des enseignements, des conditionnements, des pensées, qui ne font que nous voiler notre véritable nature divine. On s'est laissé piéger par l'identification à la forme au lieu de s'identifier à qui l'a manifesté dans la matière, dans cette création.

 Il ne peut plus y avoir d'enseignements qui tiennent, comme il en est pour les conditionnements, les concepts, les croyances et les pensées, quand tout se rattache à la forme. Il ne peut plus avoir de jugement, ni de condamnation, ni quoi que ce soit, qui alimente l'illusion de dualité et de séparation quand tout nous est révélé et dévoilé, en tant que la présence éternelle qui se manifeste dans toute création, toutes formes confondues. Il n'y a pas de plus petit ou de plus grand, de moins ou plus évolué, puisque tout est la présence éternelle, notre essence qui se révèle et se dévoile à chacun de nous par les épreuves de la vie. En fait, nous sommes à l'image de notre illusion de dualité et de séparation, croyant vivre de façon détaché du reste de la création. Voilà, la plus grande illusion qui soit, se prendre pour le personnage, qui ne reconnaît pas que tout est son reflet. En plus, tout ce que l'on croit réel ne l'est pas, tout est illusion, en tant que présence éternelle, Dieu, nous n'avons jamais quitté la source originelle. Alors, on se laisse prendre au jeu, en croyant être un être humain, un personnage, qui est piégé par sa propre création illusoire. Au lieu de tergiverser, de tourner en rond, de discuter pour ne rien dire, ne pas chercher la réponse ailleurs pour atteindre l'harmonie, la paix et l'amour inconditionnel en tout ce qui est, nous le sommes déjà, en la présence éternelle, dans cette reconnaissance, supprimant ainsi l'illusion du personnage et de toutes les histoires qui y sont rattachées, croyances, concepts, religions, enseignements, conditionnements, sentiments, émotions, pensées et autres enfermements. De toute éternité, nous sommes la présence éternelle, la lumière de l'amour dénudé de tout concept, amour absolu qui transcende, traverse et consume toute illusion. Qu'importe si certains continuent à croire à leur personnage, à se raconter des histoires, rien n'est stable dans l'illusion, seule notre essence se trouve être la stabilité éternelle.

Présence éternelle
Régis Raphaël Violette

Note de l'auteur
On peut croire ce que l'on veut, la seule vérité n'est pas de ce monde, elle n'eat pas assujettie à aucune création. là où tout est un, se trouve notre essence éternelle, cette présence qui traverse, transcende et consume le temps, l'espace et les dimensions par la lumière de l'amour.