vendredi 17 mai 2019

Le piège de l'illusion, du rêve éphémère comment s'en libérer

Le piège de l'illusion, du rêve éphémère comment s'en libérer afin de ne plus être identifié au personnage de l'ici et maintenant ?

Il est drôle de constater que la grande majorité des êtres humains évoluant dans l'ici et maintenant se laisse prendre au jeu de l'illusion, ne croyant être que la forme qui expérimente la vie à travers l'histoire de toute cette humanité. Que sommes-nous réellement ? Sommes-nous le personnage évoluant en tant que forme humaine où sommes-nous autre chose que la forme ? Faisons cette petite expérience qui consiste à demander à une personne de se définir en tant que personne. Pratiquement toutes les personnes parleront en tant qu'être humain, de leurs croyances, de leurs conditionnements, de leurs cultures, religions ou autres concepts. En fait, quasiment toutes les personnes se définissent en tant qu'être humain, n'ira pas plus loin dans leur démarche à savoir et à connaître leur véritable nature divine. Ayant un nom et un prénom qui lui est propre, vivant toute la vie en tant qu'être humain, une vie qui se résume à l'histoire de cette humanité. Est-ce vraiment le but de notre présence en ce monde, vivre en tant qu'être humain, conditionné à l'histoire de cette humanité, à continuer à vivre l'illusion de dualité et de séparation, toujours être confronté à toutes les histoires de ce monde, en défendant une vérité résultant du personnage que l'on croit être. Est-ce que la vie consiste à jouer un personnage différent à toutes nos incarnations, à défendre ce que nous croyons comme étant la vérité ? Sommes-nous empreints de suivre la même voie de ceux et celles qui nous ont précédés, qui ne font qu'alimenter l'illusion de dualité et de séparation. Il est facile de voir que la grande majorité alimente l'illusion de dualité et de séparation, déjà en se présentant, tous diront ce qui les définit en tant qu'être humain évoluant dans ce monde.

Est-ce vraiment la vérité de se décrire comme étant un être humain et défendre ce qui nous unit et ce qui nous sépare des uns et des autres. Sommes-nous cette étiquette que nous portons à la naissance, nom, prénom, sexe masculin ou féminin et tout ce qui nous définit en tant qu'être humain ?
Que va-t-il rester de notre passage en tant qu'être humain ? Que des histoires, va-t-on se rappeler de notre présence ? Posons-nous cette question, sommes-nous en mesure de connaître l'histoire d'un être humain vivant il y a de cela quelques siècles où même avant. Pour ma part, je ne pourrais même pas raconter l'histoire de personne ayant vécu où est en train de vivre en cet ici et maintenant. Ce que je pourrais dire n'est que des histoires, qui ne reflètent pas ce qui a vraiment été vécu, seule la personne concernée est en mesure de le dire et encore là, nous gardons en mémoire ce qui fait de nous ce que nous sommes en cet ici et maintenant. Tout ça pour dire que nous passons à côté de ce que nous sommes de toute éternité, qu'en fait nous ne sommes point le personnage, ni les histoires, ni les croyances, ni les concepts et autres conditionnements, identifications. Nous sommes tous la même présence éternelle, qui expérimente à travers la forme, à travers le rêve éphémère, à travers toute création, cette diversité infinie. En s'identifiant en tant que forme humaine, nous nous coupons du reste, pourtant toute cette diversité infinie se trouve être notre propre histoire, qu'importe le temps, l'espace et dimensions, tout contribue à nous révéler et à nous dévoiler notre vraie nature divine. Qu'en fait, nous sommes cette présence éternelle, qui fait face à toute sa création, puisqu'elle en est toutes les pièces de ce grand puzzle, de ce rêve éphémère. Ne laissons plus notre condition humaine à continuer de nous alimenter des histoires de cette humanité, qui ne fait qu'alimenter l'illusion de dualité et de séparation.


Posez-moi cette question, qui suis-je en ce monde ? Je vous dirai que je suis cette présence éternelle qui fait face à son rêve éphémère, qu'il n'y a aucune dualité, ni séparation, que tout en est la présence et ce que l'on croit être en tant qu'être humain n'est qu'illusion car tout ne se trouve être bâti sur l'illusion de dualité et de séparation. Ce qui subsiste après la mort, c'est la présence éternelle qui continue à transcender, à traverser et à consumer toute illusion, le rêve éphémère, dans un seul but, se révéler tout en se dévoilant à sa vraie nature divine. On se rend bien compte que, ce que vit un être humain ne sont que des histoires pour apprendre à travers celles-ci sa vraie nature divine. Puisque après la mort, il continue à vivre en tant que présence éternelle, continuant ainsi à se découvrir et à se révéler par le rêve éphémère. Il m'est impossible de m'alimenter des histoires de ce monde, de cette humanité, de tous ces êtres humains qui ne croient qu'à leurs conditions humaines. Par contre, j'aime tout d'un même amour, tout en respectant et en accueillant le cheminement de chacun, de la vie. Comme dirait Jésus, père pardonne leurs, ils ne savent pas ce qu'ils font. Je dirai ceci, quand la lumière est révélée, il n'y a plus aucune identification à l'illusion de dualité et de séparation, il y a que la présence éternelle, que la lumière de l'amour dénudé de tout concept et de tout autre conditionnement. La présence éternelle qui se révèle et se dévoile et cela avant toute création, avant le rêve éphémère. Si je vous pose la question, qui sommes-nous ? Quelle que soit la réponse, elle vous appartient, je ne suis pas là pour juger, condamner la réponse à qui que ce soit, juste révéler ce que nous sommes de toute éternité, la présence éternelle, la lumière de l'amour, Dieu dans toute sa diversité infinie, tout en sachant que nous n'avons jamais quitté la source originelle, qu'en fait tout est illusion.

Si vous êtes accablé d'une souffrance quelconque, c'est la résultante à cette identification à la forme humaine qui a sa raison d'être pour se souvenir de qui nous sommes, afin de vivre cette reconnaissance à sa vraie nature divine, sa présence éternelle, Dieu, qui a juste oublié.  Ne nous laissons pas avoir par le jeu du rêve éphémère et à toute identification. Nous sommes de toute éternité cette présence éternelle qui est avant toute création, la lumière de l'amour dénudé et dépouillé de tout.

Présence éternelle
Régis Raphaël Violette