mardi 28 mai 2019

La plus grande illusion, c'est nous, ce que l'on croit être dans le rêve éphémère

La plus grande illusion, c'est nous, ce que l'on croit être dans le rêve éphémère, nous sommes la même présence éternelle qui est avant toute création, avant le verbe.


La plus grosse illusion qui soit, c'est que l'homme ne réalise pas qu'il est en fait la présence éternelle, Dieu, il croit n'être qu'un simple être humain qui se nourrit de croyance, de concept et autres conditionnements. Pourtant, cela est assez évident, puisque nous n'avons aucune mémoire de notre origine, on se laisse prendre au jeu, en croyant que nous sommes que des êtres humains, qui font face à un monde conditionné, un monde qui lui reflète son propre aveuglement. On se croit victime de ce monde, qui est en fait notre propre miroir, en tant qu'aveuglement. On alimente les histoires, on se donne bonne conscience, on essaie de bien paraître en faisant de bonnes actions. En fait, on essaie d'être des humains à part entière, qui en fait a oublié son origine, ce qu'il est, pour s'inventer des histoires, pour ainsi combler ce vide. L'être humain croit être libre, il fait face à sa propre création, faisant de lui, le personnage principal de son livre d'histoire. Qu'importent les histoires, il en est le créateur. Il en est le verbe, comme il en est pour tous les êtres humains, qui n'ont jamais pensé être cette même présence qui se trouve en tous les êtres, jouant tous les rôles, tous les scénarios inimaginables, quel qu'en soient le temps, l'espace et dimensions.

Ne cherchez plus à savoir qui est l'autre, qui sont tous ces êtres vivants, qu'importent la provenance, tout est la même présence, celle qui se manifeste à travers votre personnage. Chacun est le verbe, qui fait face à sa propre illusion de dualité et de séparation, pour la simple raison que la grande majorité ne voit pas plus loin que le bout de l'appendice nasale. Cela m'avait marqué dans ma jeune enfance, comment se pouvait-il que les êtres humains soient aussi ignorants, pourtant croyant à un Dieu. Je savais que Dieu était en toute chose, qu'il était cette présence qui se manifeste dans toute sa création. Je n'avais point besoin d'aller à l'église, je savais qu'il était en moi, en tout mon être, qu'il était à la fois mon guide, ma lumière. Je me disais en toute humilité, qu'importe où je suis, je suis avec Dieu, je suis cette présence qui se manifeste dans sa création, comme il en est pour tout ce qui est. Plusieurs se demandent pourquoi vivent-ils tant de souffrance, tant d'injustice, qu'ils ne sont pas reconnus pour ce qu'ils font comme actions ? Pourtant, ils se comportent comme des êtres humains. Grosse erreur, se comporter comme des êtres humains qui a comme modèle la société, les histoires de ce monde, les concepts, les croyances, alimentant des pensées qui ne font que nourrir l'illusion de dualité et de séparation.

Qu'importent les épreuves de la vie, on met la faute sur les autres, c'est plus facile que d'admettre que tout vient de notre propre regard. Le plus drôle, c'est que toutes ces histoires, croyances, concepts et autres ne sont qu'illusion, même le personnage que l'on croit être. Comprenons bien, que tout est la même présence éternelle, Dieu, qu'importe son nom, le fait de se libérer du personnage, de toutes les histoires, incluant les archétypes, les concepts, religions ou tout autre conditionnement, enfermement, apporte cette humble vérité. Qu'importe si vous y croyez ou non, faites vous-mêmes l'expérience en vous libérant du personnage, de votre livre d'histoire pour juste être avant toute création, la présence éternelle, la lumière de l'amour, la joie, la liberté d'être, le verbe aimer qui aime tout d'un même amour, en sachant que tout est sa propre création. Conjuguer autre chose, c'est faire face à son propre verbe, à sa propre création illusoire. Ne donnons pas trop d'importance à cette réalité illusoire, l'important c'est de réaliser que tout en est la présence éternelle, qui se manifeste dans le rêve éphémère. Le fait de croire au personnage alimente cette illusion de dualité et de séparation, chacun faisant face à ses propres démons, qui ne sont qu'illusions puisque tout est la présence éternelle. Ne cherchons pas de coupable puisque l'autre n'est que nous, consommons tout par notre essence éternelle, par le feu sacré de l'amour, dénudé de tout concept, qui est au-delà de toute création.

Présence éternelle
Régis Raphaël Violette