vendredi 11 janvier 2019

Douche de lumière … passe l'éponge sur nos mémoires, sur nos illusions.

Douche de lumière …  passe l'éponge sur nos mémoires, sur nos illusions.



Qu'importe qui nous sommes en tant que personnages, nous partageons tous la même essence, cette présence éternelle qui n'est pas assujettie à tout ce qui touche le personnage? Nous le dirons jamais assez,  dire que tout est illusion, que la seule chose qui est réelle, c'est notre essence, en la présence éternelle, tout le reste n'est que des voiles, afin de nous empêcher de voir qu'en fait, tout est la même présence, essence. Qu'est-ce qui nous empêche de voir notre essence ? Ce sont les croyances, les concepts, les pensées, les archétypes ou tout autres enfermements. nous sommes aveuglés par le paraître, on cherche l'image qui nous correspond, pour ainsi entrer dans la parade, à faire son numéro pour ainsi attirer l'attention. Que de pleure, que de lamentation, quand notre numéro ne plaît pas à tous, qui n'attire pas l'attention voulue. On se regarde, on se juge, on se critique tout en critiquant toute cette mascarade. Douche de lumière, cette lumière qui tranche, qui ne prend pas toujours des gants blancs, à nous dénuder de tout concept. à nous libérer des croyances, des archétypes ou autres conditionnements, voire enfermements. Ce qui est drôle, c'est de constater que tout est la présence éternelle et que celle-ci orchestre tout pour refléter les voiles dans lesquelles nous nous retrouvons prisonniers, en tant que personnage. Une douche de lumière qui enlève, qui dépouille, qui dénude tous les personnages de leurs voiles. Cela est très éprouvant, de se faire dépouiller, de se faire dénuder par la lumière de la présence éternelle. Pourquoi la lumière agit-elle ainsi ? Pour dissoudre l'illusion, le paraître, les voiles, afin que les personnages sortent de leurs illusions. Pourtant en sortant de l'illusion, plus aucun personnage, que la présence éternelle qui transcende, traverse et consume tout par le feu sacré de l'amour. Tant que la lumière ne nous ait par totalement dévoiler, elle continue, en nous douchant de sa lumière.

La totalité des êtres, des âmes, des consciences vivent ce dépouillement, ce dénuement du personnage, qu'importe le temps, l'espace et dimension, tout est illusion. Il suffit juste de sortir du personnage pour le réaliser, qu'en fait nous sommes le même rêveur dans l'illusion. Tout est accompli, quand on y prend connaissance. Ce que nous voyons dans l'illusion, c'est que tout ces personnages, sont en fait le même rêveur. Pour le comprendre, il faut déjà être passé à la douche de lumière, enlevant tous les voiles de l'illusion, qu'il a toujours eu un seul et même rêveur, dans toute cette diversité illusoire.

Auteur
Régis Raphaël Violette