lundi 8 avril 2019

Que nous le voulions ou non, nous sommes tous la même présence éternelle, à chacun de nous d'en prendre connaissance.

Que nous le voulions ou non, nous sommes tous la même présence éternelle, à chacun de nous d'en prendre connaissance.

Lorsque nous aurons compris que tout est notre propre création, nous pourrons créer autre chose que l'illusion de dualité et de séparation. Quand je dis nous, cela implique tout le monde, tout l'univers, on mérite cette réalité qui est nôtre, ainsi pour les gouvernements où tout ce qui se présente à nous comme réalité. On reçoit en tout temps la lumière appropriée à notre prise de connaissance. Nous en sommes le créateur. En tant que créateur, nous sommes cette présence éternelle qui s'exprime à travers la vie, à travers toute la création. On croit que la vie a besoin d'une forme quelconque pour démontrer sa présence. Détrompons-nous la vie est autant dans et en dehors de la forme manifestée. Tout est présence éternelle, tout est lumière, tout est conscience, la seule différence c'est qu'en tant que présence nous l'expérimentons à travers la forme humaine afin de prendre connaissance de toute création extérieure comme de l'intérieur. Nous croyons que tout est réel, mais en fait tout est illusion, car tout est lumière, présence qui n'est pas assujettie au temps, à l'espace et dimensions.

Nous croyons être à un seul endroit, mais en fait nous n'avons jamais bougé, toute création tourne autour de ce que nous sommes en tant que présence éternelle. En fait, nous sommes victimes de nos pensées, faits et gestes, de nos actions pour la simple raison que l'on croit être réel en tant que forme vivante qui fait face à sa propre création. Il est drôle de constater, qu'il n'y a qu'un seul acteur, qui joue tous les rôles dans toute la création illusoire. On se prend tellement au sérieux, envahie par les peurs, par les pensées, par tout ce qui se présente en tant que réalité, que nous ne percevons pas que tout n'est qu'une pièce de théâtre, issue d'une même présence éternelle. On se laisse prendre au jeu, on développe un personnage, qui se raconte des histoires, qui essaie du mieux qu'il puisse tirer son épingle du jeu, en essayant de trouver le parfait bonheur. Tant que l'on croit que tout est réel, nous sommes restons victimes de ce qui se présente comme réalité. Je ne le dirai jamais assez, nous ne sommes pas ce que nous croyons et pensons être, tout est une pièce de théâtre, un rêve éphémère pour nous garder dans l'ignorance, dans cet aveuglement, dans cet enfermement pour la simple raison que l'on ne réalise pas que tout est qu'illusion, que la vérité ne se trouve pas dans l'illusion, mais dans ce qui la manifeste, dans ce qui l'anime.

En tant que présence éternelle s'exprimant par la forme humaine, on pense comme des êtres humains, voyant la réalité selon ce véhicule de lumière, ce réceptacle. On croit que tout est réel car notre forme humaine ne nous le fait croire ainsi en est-il pour toute cette diversité infinie ? On se laisse prendre à nos propres histoires, car ceux qui nous ont précédés. en nous alimenter de leurs histoires, de leurs croyances, de leurs guerres, de leurs conditionnements. Que l'on soit un homme ou une femme, on continue à croire que nous sommes différents, oui dans le paraître et non en tant que présence éternelle. On en veut au monde entier, à tout l'univers pour notre état d'être et pour nos souffrances, nos maux, notre manque d'amour et pour tous les autres manques. En fait, il n'y a aucune victime, ce que nous croyons et pensons en tant que présence éternelle se trouvant dans la forme humaine est victime de ses propres illusions. Ce sont les conditionnements, ce sont les croyances, ce sont les pensées, ce sont les actions, ce sont nos choix qui font que nous sommes victimes en tant que présence dans la forme humaine à croire que tout est réel, autant pour ce monde que pour cet univers ou autres.

Tant que nous croyons que tout est réel, nous sommes victimes de nos propres illusions. Il n'y a rien de réel, ce qui est vrai, ne vient pas de ce monde, de cet univers, de ce rêve éphémère. Ce qui est, précède toute création, tout ce qui est, qui n'est pas assujetti au temps, ni à l'espace et dimensions. On dit de tout accueillir, de tout aimer d'un même amour pour comprendre que tout est notre reflet, que tout n'est qu'illusion. Lorsque l'on réalise que tout est illusion, il n'y a plus rien à accueillir ou à aimer, cela revient à accueillir et à aimer quelque chose d'irréel. J'entends dire, si nous ne sommes pas cette forme humaine, ni cette conscience, ni cette âme, ni cet esprit, mais que sommes-nous donc ? Il est simple de répondre à cette question, il n'existe rien du rêve éphémère, cela nous semble réel car nous l'expérimentons en tant que rêve. Que reste-t-il quand nous sortons du rêve éphémère ? Il y a que cette présence éternelle, qui précède toute illusion, toute création.

Vous aurez compris que le temps, l'espace et dimensions ne sont que des apparences pour ainsi tromper le rêveur à continuer à se raconter des histoires, ne sachant pas qu'il est à la fois le créateur de ce rêve éphémère. Comment ne plus s'identifier comme personnage dans ce rêve éphémère ? En prenant connaissance que tout est illusion et que la seule chose importante c'est ce que nous sommes de toute éternité, en cette présence éternelle. Lorsque j'accueille et je m'aime en tant que présence éternelle, je suis cette présence éternelle libérée de toute illusion, du rêve éphémère, tout en y étant. C'est ainsi que je traverse, transcende et consume tout par la lumière de l'amour dénudé de tout concept. Peu importe ce qui se présente comme réalité, il y a que la présence éternelle, je ne donne plus aucune importance à ce qui est manifesté dans cet ici et maintenant. Je suis la présence éternelle en toute chose, en tout ce qui est, qui ne s'identifie plus en tant que personnage, mais en tant que cette force créatrice qui se révèle et se dévoile à elle-même. Que nous le voulions ou non, nous sommes tous la même présence éternelle, à chacun de nous d'en prendre connaissance.

Présence auteur
Régis Raphaël Violette

Note de l'auteur
N'oublions pas qu'il n'y a rien à idolâtrer ou à juger, ni à glorifier ou à condamner, à aimer ou ne pas aimer, ni de plus grand ou plus petit, qu'importe qui nous sommes dans le rêve éphémère, dans toute création, nous sommes tous cette présence éternelle.