samedi 15 juin 2019

L'amour n'a point besoin d'être, il est de toute éternité, tout disparaît, tous les voiles tombent, il n'y a que l'amour, que la lumière, quand l'être réalise dans le rêve, qu'il est qu'une illusion.

L'amour n'a point besoin d'être, il est de toute éternité, tout disparaît, tous les voiles tombent, il n'y a que l'amour, que la lumière, quand l'être réalise dans le rêve, qu'il est qu'une illusion. 

On dit que l'amour donne des ailes, il est vrai que dans le rêve éphémère, le fait d'être en amour, cela donne des ailes, on se trouve être habité par une force extraordinaire, qui permet de déplacer des montagnes, afin d'aller encore plus loin, encore plus haut, pour ressentir plus de joie, de beatitude, d'être dans cet enthousiaste incessant.  Il n'y a pas plus bel instant, moment de vie, que d'être en amour. Le danger d'être en amour, c'est le pourquoi suis-je en amour ? Il est vrai que dans le rêve éphémère, nous fait vivre cet apprentissage, cela permet de sentir et ressentir de l'amour, en fait, je ne dirais même plus, c'est l'amour qui nous sert de moteur d'avancement. On cherche quoi dans le rêve, dans toute création, c'est d'être aimé tout en aimant. On se rend compte que dans le rêve tout est éphémère, rien n'est stable, tant que nous restons identifié au personnage, on est assujetti au temps, à l'espace et dimension, ce que l'on aime ou pas, a ou pas sa raison d'être. Il en faut peu pour passer à un autre état que l'amour, une attente non comblée, une injustice, une humiliation, une trahison, un abandon, un rejet, quel que soit ce qui a fait que l'amour n'est plus, il y a souffrance, tristesse, de l'incompréhension, à savoir le pourquoi. Tout dans le rêve éphémère est illusion, quand la raison de cet amour n'est plus, l'être bascule dans la souffrance, comme s'il venait de perdre une partie de lui-même.



Voilà, ce qui arrive lorsque l'on s'identifie comme étant un personnage, un être identifié à la forme, qui est poussé par le désir d'aimer et d'être aimé. La vie dans le rêve éphémère est si courte, le temps lui est compté, rien ne dure, tout change. Quelle conclusion faut-il en tirer ? L'amour ne peut pas être stable dans le rêve éphémère, pourquoi ? Pour la simple raison que tout change, que tout évolue, un jour c'est ceci et demain c'est autre chose, ainsi va la vie. Alors où est le vrai amour, celui qui est éternel, qui ne change pas, qui est stable, intouchable, qui est une source inépuisable, qui permet de traverser, transcender et consumer tout par sa lumière, par son amour dénudé de tout concept. Toi, qui lit ce message, qui cherche où est le vrai amour, ne cherche plus dans le rêve éphémère, car tout est illusion, le seul amour se trouve déjà en ton cœur. Il n'y a rien à faire, rien à chercher, puisque tu es amour. Tu vas me dire comment cela se peut-il ? Tout simplement, que nous ne sommes pas ce que nous croyons être dans le rêve ou dans toute création. Ce que l'on voit, c'est une projection dans le temps, l'espace et dimensions, une forme qui fait face à d'autres formes, croyant ce que tu crois réel, se trouve être la vraie réalité, mais qui en fait n'est que de passage, s'évapore avec le temps.

Regarde le ciel, regarde les nuages avec toutes ses formes diversifiées, regarde ils ne font que passer, qu'importent leurs intensités, rien n'est stable, tout bouge, tout change, tout se recycle. Il en est de même pour le rêve éphémère, pour toute création. Pourtant en regardant le ciel, tu es posé, tu constates le changement, ton regard en est imprégné. Maintenant, ferme les yeux, imagine un instant que tout est comme le ciel, qu'importe ce que tu vois en tant que forme de vie ou autres, imagine les comme étant des nuages, avec leurs émotions, leurs sentiments, leur état d'être. Tu y constates que tout bouge, que tout change et que le ciel n'est jamais le même. Ce qui change pas, c'est toi, qui observes, qui contemple le ciel. Voilà, ne cherche plus dans le ciel le pourquoi de ton amour, tu es l'amour, point besoin de forme, le ciel est le rêve éphémère, il représente toute création, qu'importe ce qui s'y passe, tout est illusion. En fait, on ne fait qu'observer le rêve, sans pour autant n'en faire partie. Nous n'avons jamais quitté la source originelle, nous n'avons pas de corps, ni de forme, ni de conscience, ni quoi que ce soit qui vient du rêve éphémère, tout est illusion. Qu'importent les histoires, les injustices, toutes ces blessures, souffrances, qui prennent leur origine dans le rêve, autant pour les belles histoires, tout est illusion, car tout est né du même créateur croyant être un personnage, sans réaliser qu'il est le concepteur du rêve, qu'il est à la fois tout ce qui se trouve dans le rêve et dans toute création.

Alors, que nous sommes qu'observateur du rêve et de toute création. C'est ainsi qu'on se laisse traverser par le rêve, nous n'avons jamais quitté ce que nous sommes de toute éternité, ne cherchons plus l'amour puisque c'est notre essence éternelle, il n'a jamais eu de manque de quoi que ce soit, puisque nous sommes antérieurs à tout ce qui est, au rêve, à toute création. Il ne peut pas y avoir de plus grand amour, de paix et de joie, puisque nous ne sommes pas le rêve, que tout est illusion, il n'y a que l'amour dénudé de tout concept, notre essence éternelle. Point besoin de description, point besoin de chercher une définition, cela ne peut pas être décrit, cela doit être vécu, pour ne plus être dans les histoires, à croire à ceci où à cela. Tant qu'il y a identification au rêve, il y a le jeu de l'illusion, de la dualité et de la séparation, car le personnage se croit être séparé du reste, alors qu'il est tous les personnages à se raconter et à alimenter les histoires. On me demande qu'est-ce que je voie en cet instant ? Je me vois dans le rêve en tant qu'illusion, j'accueille et accepte tout d'un même amour, il n'y a que la présence éternelle de l'amour. L'amour n'a point besoin d'être, il est de toute éternité, tout disparaît, tous les voiles tombent, il n'y a que l'amour, que la lumière, quand l'être vit son réveil, il réalise dans le rêve, qu'il est qu'une illusion.

Présence éternelle
Régis Raphaël Violette