Un être qui interrogea sa conscience tout en lui demandant qui suis-je en ce monde ?
La conscience lui dit, tu es ce que tu penses être. Pas tout à fait convaincue de la réponse, il interrogea son esprit. et l’esprit lui répondit, tu es la conséquence de tes actions. pour la simple raison que tu en es le créateur. Toujours pas convaincu, il demanda à son âme si elle connaissait la réponse, son âme lui répondit je suis la globalité de tes émotions et de tes sentiments. Toujours pas satisfait de la réponse, il ne demanda pas à la conscience, ni à l’esprit, ni à l’âme de répondre à nouveau. Dans le silence total, ne sachant pas à qui demander, il se laissa imprégner de cette paix, soudain la réponse lui fit dévoiler, en fait tu n’es rien, ni la conscience, ni l’esprit, ni l’âme, tout ce qui est n’est qu’illusion, du dernier jusqu’au premier. La vérité n’est pas de ce monde, il n’est pas assujetti au temps, à l’espace et dimension ou à un concept quelconque. Seul celui qui est né de nouveau, sans être identifié à quoi que ce soit, à être totalement libre, à ne plus suivre aucune règle, à traverser tout d’un même amour, en consumant tout par amour, sait ce qu’il en est. Il est la présence éternelle qui n’a point besoin d’être pour être amour, il est l’essence même de l’amour. C’est ainsi que l’être reçut cette humble vérité.
Auteur
Régis Raphaël Violette
