Fleur de vie, présence éternelle, on me demande d'écrire à nouveau sur l'enfermement et comment s'en libérer ?
Redonne à Cesar ce qui lui revient. Cette phrase prend tout son sens quand il est intégré de façon à être libéré de tout ce qui entrave notre liberté d'être. Redonnons à César ce qui lui appartient, cela revient à dire donne tout ce qui appartient à ce monde, à cette création quantique, tout ce qui est assujetti au temps, à l'espace et aux dimensions, tous les concepts qui en résultent, toutes les croyances, conditionnements et autres. En tant qu'essence éternelle, que devons-nous redonner à César, que devons-nous laisser en tant que passage en celui-ci, en cette matrice quantique, en tant que manifestation illusoire ? Rien ce qui est assujetti au temps, espace et dimensions n'est éternel, pour la simple raison que tout est illusion et que la seule chose qui est éternelle, se trouve être notre essence divine, notre vraie nature, qui n'a rien à voir avec l'illusion, de cette création quantique et de tous ces concepts.
Tant qu'il y a identification, tant que cela n'est pas vécu comme une renaissance à ce qui nous permet d'être en toute éternité, en cette présence éternelle, dont nous en sommes l'essence, nous nous laissons berner par la matrice quantique, à croire que nous en sommes le contenant et le contenu, la conscience individuelle, universelle et quantique L'essence même de notre éternité n'a rien à voir avec la matrice quantique et ce qui la compose, par contre sa présence traverse toute illusion, car il n'y a que cela qui est réel. Comme je le disais dans un des messages que j'ai partagé, la sage pose une question à son élève, il lui demande de choisir entre l'arbre et le fruit. L'élève lui répond que son choix n'est ni l'arbre ni le fruit, il se contente de l'essence éternelle qui a manifesté l'arbre et le fruit. En d'autres mots, nous n'avons pas besoin de l'arbre ni de son fruit, juste l'essence éternelle, c'est ce qui nous procure l'éternité. L'arbre représente la matrice, le fruit en est toute sa diversité, le temps, l'espace et dimensions, ne sont que des éléments pour manifester l'illusion. En fait, ce que nous croyons réel n'est qu'illusion, un tour de magie, la vraie réalité et tout autre, mais pour le vivre, la ressentir, l'être doit faire abstraction de tout, se dénuder de tout, vider son mental, faire le vide, le silence complet, juste être à l'écoute de ce qui est de toute éternité son lien avec cette présence éternelle, il en est l'essence.
Où doit-on donner de l'importance, où doit-on porter notre regard ? Est-ce envers cette matrice quantique, qui n'est qu'une illusion ou bien en notre véritable nature divine ? On comprendra que pour intégrer cette connaissance, nous avons cru à cette matrice, à cet éphémère, à ce rêve illusoire, croyant que tout est réel. On ne pouvait pas vraiment le savoir quand nous portons le regard sur le contenu et sur le contenant, oubliant l'essentiel, qui en est le créateur, l'origine de toute cette illusion. On prétend qu'en fait, nous sommes des vieilles âmes, ayant eu plusieurs incarnations, vies dans cette matrice quantique, tout cela sert à un seul but, celui d'alimenter la matrice, d'alimenter l'ego, d'alimenter la séparation, la différence, entretenir la dualité, le fait de dire que celui-ci est plus grand, voire plus élevé en tant que vibration, en tant que dimension ou autres. Tout ceci c'est des conditionnements, des croyances, des archétypes, des histoires pour faire naître des croyances, des concepts, des religions, des cultes, des dogmes et autres. Tout pour éloigner le regard vers notre vraie nature divine, là où tout est un, joie, baignant tous dans la même lumière et amour, qui n'a rien à voir avec ce que nous pensons et croyons être en tant que réalité illusoire. Posons-nous la question à qui cela profite-t-il ? À une élite quelconque qui a soif du pouvoir que procure cette illusion, profitant de la naïveté de masse. Tout ça n'est que des croyances, cela ne profite à personne d'être éloigné de sa vraie nature divine, en prônant d'autres concepts, d'autres croyances, d'autres histoires pour simplement rester dans l'enfermement. Regardons autour de soi, que constatons-nous ? On y constate l'illusion de séparation, de dualité, où tous sont confrontés à leurs croyances, à leurs histoires, à leurs convictions, à leurs concepts ou autres conditionnements, où tout te reflète sans cesse l'illusion de cette matrice quantique.
La vérité ne se trouve pas dans l'éphémère, pas dans le rêve, ni dans la matrice quantique, celle-ci se trouve dans le cœur, dans le silence, dans la joie incommensurable que procure ces retrouvailles, là où tout est un du dernier jusqu'au premier, là où tout est accompli, en cette essence éternelle, qui n'est rien d'autre que l'amour en présence. Plus de confrontation d'ego, plus d'identification à qui ou à quoi que ce soit, plus aucune croyance, plus de concept, plus de conditionnement, plus de religion, archétype ou autre, rien que la paix, le silence et la joie. Le tout baignant dans la présence éternelle de l'amour. Le sage demanda à son élève qui es-tu ? L'élève lui répondit, je ne suis pas la forme, ni le contenu, je ne suis pas l'illusion de dualité, ni de la séparation, ni rien de ce qui appartient à cette création illusoire, je suis la présence éternelle, celle qui est à l'origine de cette illusion, celle qui m'a enseigné que je devais pas me fier aux apparences, ni à quoi ou qui que ce soit. Elle m'a montré le chemin de la transparence, là où il n'y a plus aucun voile, elle m'a montré à distinguer l'ivraie de la bonne semence, elle m'a montré la différence entre le mental et le cœur, elle m'a montré que tout est illusion et que la seule chose qui est réelle c'est sa présence éternelle. Elle m'a montré à aimer tout d'un même amour, de ne pas faire aucune différence entre ce qui est ou pas. Elle m'a montré qu'en fait que je ne suis pas ce que je crois être et pense être, que je suis qu'une illusion, que la seule chose qui est vrai, c'est que je suis cette présence éternelle aimant tout d'un même amour, illusion ou pas.
Je redonne tout à César, que ce soit ma forme ainsi que son contenu, je ne suis pas l'illusion, je suis que cette présence éternelle qui aime tout d'un même amour, traversant toute illusion, reconnaissant que tout est accompli du dernier jusqu'au premier. Libre à chacun d'être dans l'illusion où reconnaître sa vraie nature divine qu'au-delà des apparences tout est la présence éternelle de l'amour.