Ce monde, cet univers de toutes les possibilités versus l'éternel présent

Que voyons-nous dans un miroir ? Ce que nous voyons est le reflet de notre pensée créatrice, nous percevons notre forme humaine ainsi qu'un paysage, donnant un aperçu de ce qui est présent comme réalité. Celui que nous sommes perçoit à travers un miroir sa propre forme humaine et donc un aperçu du paysage, il en est de même pour ce que nous percevons à travers nos yeux, un paysage décrivant une certaine réalité, quelle que soit cette réalité, elle n'est que le reflet de notre pensée créatrice, croyant que c'est la réalité de la vie, de tout ce qui se trouve comme reflet de la pensée créatrice. Et nous faisons des distinctions, puisque la forme humaine nous permet de nous déplacer dans cette réalité, de croire que tout ce qui est, se trouve être réel. C'est ainsi que l'on perçoit le monde de la pensée créatrice, puisque la forme humaine par ses sens conçoit ce monde selon sa propre vision, de ce qu'elle croit et pense être la réalité. C'est ainsi que l'homme se perçoit selon ses sens, selon son regard, selon ses pensées, victime de son propre regard, de ses sens, cela va au-delà, lorsqu'il dort, il continue à percevoir un monde selon son image, selon ses peurs, selon ses désirs, rêvant selon son état émotionnel, puisque tout est le reflet de sa pensée créatrice. Que ce soit dans la réalité actuelle ou dans celle qui émerge de ses pensées ou de ses rêves, l'homme est en fait victime de sa propre création, ne réalisant pas que tout est un rêve éphémère, qu'il est à la fois ce qu'il voit dans le miroir et ce qu'il voit de ses propres yeux. Peu importe qui nous sommes en tant qu'êtres humains ou autres manifestations de la vie, tout est un rêve de toutes les possibilités, quoi que nous vivions, tout est déjà orchestré par notre véritable nature divine, comme un scénariste qui regarde son propre film, étant à la fois l'auteur, le réalisateur et l'acteur de ce qu'il vit comme vie éphémère, ne s'arrêtant pas à jouer un seul rôle, mais tous à la fois. Il peut sembler fou de dire que nous ne sommes pas seulement l'acteur de notre vie, mais de tout ce qui est. Il est vrai que lorsque nous restons identifiés au personnage, nous ne pouvons percevoir que l'autre est nous, que tout est nous. Et dans cette grande pièce qu'est ce monde, cet univers de tous les possibles, en tant qu'acteur de notre vie, nous nous contentons de vivre notre vie, sans nous rendre compte que tout est nous et que nous jouons tous les rôles. En fait, ce que nous sommes ne connaît ni début ni fin puisque nous sommes la lumière éternelle dans l'éternel présent, qui par la pensée créatrice crée toutes les possibilités, toutes les réalités inimaginables, qui sont perçues par les sens. En ce qui concerne cette réalité, nous utilisons la forme humaine pour pouvoir vivre cette réalité à l'image de ce que nous sommes capables de vivre par les sens et ainsi apprendre, expérimenter le pourquoi et le comment de ce qui se passe comme présent. Nous nous prenons au jeu, nous pleurons nos morts, nous pleurons de joie pour les nouveau-nés, en fait nous vivons nos émotions, nos sentiments en fonction de ce que nous ressentons et pressentons par nos sens, sachant que rien n'est éternel, que tout est fragile, que tout peut changer, que nous ne sommes l'épreuve de rien. En fait, nous ne contrôlons rien, nous vivons simplement, en nous acclimatant à ce qui se présente comme la réalité, en laissant nos émotions, nos sentiments de ce que nous croyons et pensons être et que cela se reflète dans les rêves. Alors que tout est un rêve éphémère de toutes les possibilités, quelle que soit la réalité, elle n'est que la manifestation de la pensée créatrice. Quelles que soient nos pensées, nos peurs, nos désirs, nos souffrances, nos joies, nos peines, nos colères, notre façon de percevoir la vie ou celle de notre voisin, tout ce que nous pensons, tout est une illusion, un rêve. Ne cherchons personne, il n'y a que la manifestation de la pensée créatrice, créant ce rêve de toutes les possibilités, jusqu'à ce que nous réalisions que tout vient de la pensée créatrice et que nous sommes l'intelligence absolue de la lumière, qui en fait la pensée créatrice qui dans le rêve de toutes les possibilités se révèle dans tout ce qui est, sans laquelle il ne pourrait y avoir aucune compréhension, aucune évolution. En fait, ce que nous essayons de découvrir depuis que l'homme est en ce monde, c'est notre véritable nature divine, notre origine, notre provenance. La vérité est à la portée de chacun d'entre nous, puisque nous sommes cette vérité absolue qui expérimente et apprend de notre propre création éphémère et cela dans tout ce qui est, puisque tout est lié, tout est juste, tout contribue à révéler cette vérité absolue. Peu importe comment cela est vécu, comment cela est perçu dans l'instant, que nous soyons conscient ou non, rien de ce monde, de cet univers de tous les possibles n'est réel, il n'y a que la lumière éternelle dans l'éternel présent consumant tout ce qui émerge de la pensée créatrice par la lumière de l'amour absolu. Peu importe comment on est en cet instant, ce que l'on pense et croit être, ce à quoi on adhère comme vérité comme réalité, ce que l'on vit, tout est à l'image de ce que que l'on a décidé de vivre, rien n'est du domaine du hasard, puisque on est la lumière éternelle qui dans le rêve de tous les possibles, expérimente tout, vit tout, tout en étant tout et rien à la fois, puisque tout est un rêve et que l'on est la lumière éternelle qui n'a pas besoin de ce qui émerge de la pensée créatrice pour être l'éternel présent. En effet, il n'y a ni premier ni dernier, ni moins évolué ni plus grand, tout est lumière et ce que l'on croit être la réalité n'est que notre propre miroir de ce que l'on pense et croit être, alors que la seule réalité est le vide absolu, l'intelligence de l'absolu où tout est lumière dans l'éternel présent. Faisons la paix puisque tout est nous. Par Régis Raphaël Violette