L'état apocalyptique ou l'état de béatitude pour assister à la fin d'un rêve.
L'état apocalyptique ou l'état de béatitude pour assister à la fin d'un rêve.
L'état apocalyptique ou l'état de béatitude pour assister à la fin d'un rêve, révélant ainsi le paradis blanc, le soi éternel.
Tout est une question de perception, il en a toujours été ainsi, chacun perçoit la réalité à l'image de ses propres pensées, de ce qu'il croit et pense être vrai. Comme je le disais, il n'y a rien à comprendre, rien à faire, pour la simple raison que tout se passe selon le plan divin. Ce que l'un voit comme l'apocalypse, l'autre y voit ce qu'il y a de plus bénéfique, la plus grande transformation qui soit pour l'humanité. Celui qui a le regard apocalyptique, voit tout cela comme étant le pire des cauchemars qu'il doit affronter, pour la simple raison que son univers s'effondre, ne trouve aucune issue, c'est la panique. Tous ses sens sont en état d'alerte, il cherche des coupables, il cherche le pourquoi et le comment, son esprit est comme un cyclone. C'est ce qui arrive à tous ceux qui restent identifiés à ce monde, à cet univers, à leur conscience, à leur âme, à leur esprit, à tout ce qui constitue ou non leur identité spirituelle ou pas, c'est tout leur univers qui est dans ce cyclone et pourtant ils pourraient vivre cela en toute tranquillité, tout en étant témoin, mais en le voyant sous un autre regard, comme la fin d'un rêve.
Ce qu'ils perçoivent dans le cyclone, dans cet état apocalyptique, ce sont toutes les expériences, tous les apprentissages, toutes les peurs, les croyances, les émotions, du temps, de l'espace et de la dimension, ils ne perçoivent pas cela comme quelque chose de bénéfique, mais comme quelque chose de désastreux. C'est la fin de toute identification, le dépouillement de tout, ne restant que le vide absolu. Il n'y a rien de plus grand que de vivre cela. Certains me demanderont, mais vous, qui avez vécu l'éveil, comment faites-vous face à tout ce qui vient ? Merci de me le demander, avant de vivre cet éveil, dans cette période de ma vie, je pensais, je croyais que tout l'univers complotait contre moi. Je vivais dans ce qu'on pourrait appeler un état apocalyptique, je me suis retrouvé dans un cyclone, où j'ai essayé de tout arranger, de tout organiser, de tout mettre à sa place, même si je connaissais les coupables selon ma propre perception, ce qui m'a fait vivre cet état apocalyptique, je leurs ai constamment pardonné, j'étais sûr qu'en étant un exemple que cela changerait leur comportement envers moi et ainsi dans leur propre vie. J'avais l'espoir que cela changerait et que nous construirions quelque chose de bien.
Mais quoi que je fasse, rien ne m'en sortait, c'est comme frapper l'eau d'un lac avec une épée, faire quelques éclaboussures, cela ne change rien. Il faudra plus de deux ans et demi à vivre cet état apocalyptique, en essayant de trouver des solutions, en essayant de changer ce que je vivais comme une réalité, comme expérience de vie. Cela me fait penser à ce qui se passe aujourd'hui, où toute cette humanité est confrontée sans pouvoir faire grand-chose, créant cet état apocalyptique. Avant de vivre ce réveil, à vivre toutes les injustices, les offenses, les comportements inappropriés, dont je ne pouvais rien faire, malgré mon amour, mes actions pour rétablir la paix dans tout mon être, tant que j'étais confronté à toutes ces offenses contre moi, je ne pouvais pas être en paix. Voyant que je ne pouvais rien changer, j'ai osé exprimer ma colère, ma frustration envers mes associés, tous ces efforts pour vouloir créer une entreprise et en même temps de nous épanouir dans cette expérience de travail.
Mais l'univers entier ne l'a pas vu du même regard, le même œil. Il avait quelque chose d'autre pour moi, quelque chose de plus grand, quelque chose dont je n'aurais pas pu imaginer l'ampleur de ce présent. Et oui, en montrant ma colère, ma frustration, mon échec dans ce que j'avais entrepris avec des partenaires et tout ce qui tournait autour de l'entreprise et de nos vies. Le résultat de cette colère, m'a révélé la plus grande vérité qui soit, croyant que ma colère était justifiée, je me suis effondré sur le sol, terrassé par la conséquence de cette colère, qui pourtant exprimait toute ma frustration et qui ne changeait rien à l'entreprise, pour prendre son envol. Ce qui est important, c'est l'aboutissement de cet état apocalyptique que je vivais et qui a pris une toute autre perspective que je ne pouvais pas espérer vivre. C'est en me retrouvant sur le sol, foudroyé par cet éclair dans mon cœur, et c'est là que le soi éternel me dit, par l'intelligence de la lumière, retrouve la paix, tu vois que tout est lié, en agissant ainsi tu ne fais que te blâmer.
Immédiatement, j'ai su quoi faire, j'avais tout pour être à nouveau en paix et pour mettre fin à cet état apocalyptique, déjà je me trouvais au centre, au cœur de cet état apocalyptique, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. J'ai tout réglé, en fait je me suis accompagné, dans l'acceptation de tout ce qui est, dans cet accueil bénéfique, dans cet amour absolu, parce que je ne faisais plus de reproche à personne. J'ai compris que j'avais créé cet état apocalyptique moi-même, et que j'étais le seul à en sortir. Je me suis rendu compte que ces deux ans et demi passés à vouloir faire quelque chose de bien, à vouloir le faire selon mes propres yeux, j'avais oublié l'essentiel de la vie. J'avais oublié de tout accompagner, d'être dans cet accueil, d'aimer tout avec le même amour, d'être dans l'acceptation de tout, de toute vie. Aimer tout dans l'amour absolu, quelle que soit l'expérience et l'apprentissage, quelle que soit la vie, le temps, l'espace et la dimension, de la même manière que je m'étais oublié moi-même.
Et cela m'a fait vivre le face à face au soi éternel et depuis lors, rien ne peut altérer ce que je vis dans ce qui sert d'ancrage à ce monde, à cet univers de formes et de voiles. J'ai vécu le vide absolu, le fait que nous sommes tous le soi éternel, le paradis blanc, où tout est lumière, paix, joie, amour et silence. Ce que je peux vous dire, ce que l'humanité vit, ce que nous vivons à travers la forme humaine, c'est le dépouillement de toute identification, de toute expérience, de tout apprentissage, de toute forme de vie, de temps, d'espace, de toutes les dimensions, de ce que nous croyons être la conscience, l'âme, l'esprit. L'humanité se trouve à vivre cet état apocalyptique, confrontée à des peurs, des angoisses, à l'inconnu, la peur de ne plus être.
Ceux qui comme moi ont vécu l'éveil, réagissent de la façon suivante, en exprimant leur paix, leur amour absolu, leur joie et leur silence, dans cet accompagnement, pour tout accueillir, tout accepter et tout aimer dans l'amour absolu. Sachant que tout n'est qu'un rêve, une illusion, car cet univers de formes et de voiles, de temps, d'espace et de dimension, n'est pas réel, c'est un rêve. Nous n'avons jamais quitté le paradis blanc, le vide absolu. L'état apocalyptique n'est que le regard de la personnalité, de ce que vous pensez et croyez être réel. Vous y voyez le pire des cauchemars, mais qui en réalité se trouve être une libération du rêve. Oubliant votre vraie nature divine, dans ce qui n'est qu'un rêve, une illusion. Comment vais-je vivre ce qui se passe maintenant ou toute l'humanité est confrontée à son pire cauchemar ? Je le vis dans le détachement le plus total, en accompagnant, en accueillant, en acceptant et en aimant tout avec le même amour, sans être émotif, sans être affecté par quoi que ce soit, pour la simple raison que je sais que nous sommes tous accomplis.
Si c'est la fin du rêve, que reste-t-il à faire, à l'accepter et à en sortir avec toute la gratitude, avec toute la reconnaissance, parce qu'il nous a fait voir au-delà de toute réalité, notre vrai soi éternel, le paradis blanc. Pour ceux qui ne le réalisent pas encore, ils le vivront comme il se doit, parce que chacun est le créateur de son propre scénario de vie, de la même manière que j'ai vécu l'éveil et réalisé que tout est un rêve et que nous sommes tous accomplis dans le paradis blanc. Vous pouvez considérer cela comme votre pire cauchemar, ou le considérer comme étant le plus grand présent qui soit, mettre fin au rêve et réaliser que nous n'avons jamais quitté le paradis blanc.
Quoi qu'il arrive, chacun fait face à toutes ses identifications, à toutes ses peurs, pour que la vérité soit enfin révélée et que cela se fasse par un dépouillement total, pour réaliser que tout est un rêve.
Vous pouvez toujours être en réaction, être en colère, vous défouler sur n'importe qui ou n'importe quoi, quelles que soient vos actions, c'est comme frapper avec une épée dans l'eau, parce que rien ne va changer ce qui va arriver. Tant que vous persisterez à vouloir changer les choses, c'est vous qui subirez les conséquences de vos actions, de votre incompréhension, en essayant de faire ce que vous pensez être juste. Ce que vous percevez n'est que la conséquence de cette humanité et de votre identification à celle-ci, qui a permis à sa convoitise d'être au-dessus de tout. Peu importe toutes ces dénonciations, tout ce qui fait surface pour être révélé, pour être dévoilé, n'est que le portrait d'un monde à l'image de ces expériences et de ces apprentissages. Tant que vous ne réalisez pas que tout est un rêve, vous êtes confrontés à votre création illusoire, ne cherchez pas de coupables, il n'y a personne, seulement le même rêveur. Quoi qu'il en soit, cela est nécessaire pour vous faire comprendre que tout est un rêve, qu'il n'y a que le vide absolu, le paradis blanc, le soi éternel.
Par Régis Raphaël Violette