vendredi 20 septembre 2019

Le jour où j'ai lâché prise de ce monde, de cet univers, de toute création et de toute dimension

Le jour où j'ai lâché prise de ce monde, de cet univers, de toute création et de toute dimension.


Ce jour- là, je suis né à nouveau, complètement libre, vivant la paix, la joie et un amour incommensurable. J'ai arrêté d'être une personne, d'être à l'image de ceux et celles qui ont des attentes, projetant leurs propres perceptions. J'ai arrêté de vouloir être le meilleur, d'être aimé pour ce que j'apporte. J'ai arrêté de me projeter dans les blessures des autres pour essayer d'apporter un soulagement quelconque, en fait j'ai tout arrêté, je laisse tout à l'intelligence de la lumière. Depuis, que j'ai arrêté, je vis l'instant présent sans regarder en arrière et sans projeter mon regard à demain, je laisse l'intelligence de la lumière mettre sur mon chemin, tous les cadeaux de la vie, qu'importe ce qui se présente, je me laisse traverser, car en fait, je suis que l'observateur de mon propre rêve en aimant tout d'un même amour pour la simple raison que tout est illusion, même la forme dans laquelle je vis l'expérience dans le rêve. Il n'y a pas de plus grandes libertés de ne plus être personne, de ne plus alimenter aucune histoire, juste révéler et dévoiler par cette forme illusoire que tout est lumière et amour. Est-ce que je me pose la question que se passera-t-il de ce monde, de cet univers, de toutes ces créations et dimensions, ainsi de toute cette diversité de la vie ? Non, car je sais que je suis aussi toute cette diversité, toutes ces créations et dimensions, que tout ça n'est que le rêve dans laquelle j'en suis le créateur. Il y a de quoi à rire, quand tu réalises que tout est illusion, ce que tu croyais être réel, n'est que toi dans cet enfermement, quelle que soit la forme de vie, peu importe sa provenance, le temps où l'espace, tout est la même présence vivant le rêve éphémère et prisonnier de celui-ci.

Quand l'être réalise qu'il est à la fois le rêve éphémère, tout ce qui est et en même temps réalise qu'il n'est rien de tout cela, qu'une projection, création illusoire, qu'en fait, on n'a jamais quitté la source originelle, qui est antérieure au rêve, à toute création, dimension. Il ne peut plus avoir de dualité et de séparation. Quand j'ai réalisé que tout est un rêve, à un moment donné, je me disais, cela ne peut pas être vrai, réel, cela devenait complètement absurde, de vivre tant de scénarios, tant d'incompréhension et à un moment, je ne pouvais pas faire autrement qu'en rire, c'était pousser le bouchon plus loin qu'il le fallait. Quelle délivrance, soulagement, détachement de vivre cette dissolution du rêve éphémère, du personnage, de ne plus être personne, de ne plus avoir peur, de ne plus être dans aucune croyance, n'avoir aucun regard qui apporte du jugement, ne plus être dans aucun concept, enfermement. L'amour n'a point besoin de rien, de quoi ou de qui que ce soit, sans aucune attente à ce qui se présente en tant que rêve éphémère, consumant tout par amour dénué de tout jugement. En fait, on réalise que tout est amour et lumière. La conscience, le mental, l'âme, l'esprit sont toutes des conceptions, des masques du rêve éphémère, à rester identifié pour vivre l illusion de dualité et de séparation, le rêve est synonyme d'enfermement, tout est illusion. Qu'importe comment le rêve apporte comme illusion, rien n'est réel, comment cela est vécu dans l'éphémère, pour celui qui en est sortie, il perçoit que la lumière et amour. Je m'adresse à chacun, tout en sachant que je m'adresse à l'illusion de ce que je crois être dans le rêve éphémère. Et vous, toujours ou pas sous l'emprise du rêve éphémère, rappelez-vous que rien n'est réel à part que nous sommes antérieurs, en notre essence éternelle, la lumière de l'amour.

Régis Raphaël Violette