lundi 18 juillet 2022

Alors que faire pour ne plus être dans l'attente d'une vie meilleure …

 

Alors que faire pour ne plus être dans l'attente d'une vie meilleure …

Celui que l'on pense, croit et prétend être a son propre rôle à jouer, tout en n'en étant rien, puisque tout est projection de la pensée créatrice. Nous pensons être ce corps, qui pense et agit selon nos sentiments, émotions, alors que tout est illusoire, rien n'est réel, tout n'est qu'apparence, tout ce que nous voyons n'est que notre propre création. En fait, tout ce qui est, ce qui doit être, n'existe que par la pensée créatrice, le plus drôle est que l'on croit être, tout est ainsi, sans se rendre compte que tout est éphémère, ne fait que passer, comme pour cette forme humaine. On ne se rend pas compte que l'on est immergé dans sa propre conception de la pensée créatrice, que tout est sa projection. On croit être, pour la simple raison que l'on croit bouger, que l'on fait partie d'une réalité, d'un monde, d'un univers, d'une dimension quelconque, alors que l'on est la lumière absolue qui reflète sa pensée créatrice, créant ainsi la matrice temporelle. En restant identifié à la forme, on est le contenu, l'un en tout, le tout en un, quelle que soit la réalité, dimension ou autre, tout est illusoire. On le croit pour la simple raison qu'on se laisse prendre au jeu, tant qu'on reste identifié à ce qui est éphémère, on transcende la mort puisqu'elle n'est qu'une illusion, on se retrouve dans une autre réalité parallèle, tout en restant identifié à une forme qui continue de croire que tout est réel. Ainsi le jeu devient éternel, car même la mort n'y met pas fin, puisque tout recommence tant que l'on y croit, poursuivant cette quête de connaissance. Un emprisonnement éternel, comme si on se retrouvait dans sa propre télé-réalité et que lorsqu'on a accompli ce qu'on était venu accomplir, on se retrouve dans une autre télé-réalité, à jouer un autre rôle. Nous ne pouvons pas imaginer un seul instant être enfermé dans cette matrice temporelle, comme une télévision, qui se manifeste sur le grand écran de l'éternel présent, où il y a une infinité de réalité, de dimension, de monde, d'univers, qui est en fait la projection de la pensée créatrice, quoi que nous vivions comme expérience, tout est orchestré par l'intelligence absolue de la lumière, sans se rendre compte que nous sommes le créateur, l'architecte de ce qui est, de ce qui doit être. En fait, nous sommes victimes de notre pensée créatrice, l'un en tout et le tout en un, qui n'a sa raison d'être que par sa propre identification. Alors que faire pour ne plus être dans l'attente d'une vie meilleure, pour mettre fin à ce qui n'est qu'un rêve éphémère, à cette matrice temporelle ou ce que l'on pense, croit et prétend être, n'est qu'illusion. Savoir que tout est la projection de la pensée créatrice, ne plus s'identifier à ce qui est, à ce qui doit être, mais à ce qui n'est pas, à ce qui n'a ni début, ni fin, et c'est dans le silence de soi, où tout est lumière, où tout est consumé par l'amour vrai, qui n'a pas besoin d'être pour être la lumière absolue de l'éternel présent. C'est dans l'acceptation, dans l'accueil, dans l'accompagnement, dans le respect et dans l'amour de tout ce qui est, de ce qui doit être que nous sommes capables de vivre cet ici et maintenant sans donner d'importance, car c'est en endossant l'absolu, le silence que nous réalisons que tout est illusoire, que la seule réalité est l'éternel présent. Et c'est en mettant fin à nos pensées, nos croyances et nos prétentions que nous nous libérons de toute dualité, de l'un en tout, du tout en un. Que nous le voulions ou non, tout est le reflet de ce que nous pensons, croyons et prétendons être, alors que la seule façon d'y mettre fin est de tout consumer par amour absolu, ce qui est fait lorsque nous cessons de nous identifier à qui ou à quoi ce soit. Il y a ceux qui attendent une vie meilleure et ceux qui vivent la meilleure vie en se libérant de toute identification, en aimant tout d'un amour absolu, sachant que la seule réalité est l'éternel présent. Par Régis Raphaël Violette