Cocon versus papillon de lumière
Comme un nouveau-né, se retrouvant dans sa propre création, oubliant qu'il est le créateur, créant ainsi la dualité, puisqu'il ne peut concevoir que ce monde est à l'image de son nouveau regard. Suivre le chemin de la rédemption, chercher à comprendre la vérité de tout ce qui est. Ayant sur son chemin tout ce qu'il doit comprendre et assimiler, jouant le rôle principal dans la pièce de théâtre, qui se joue sur l'écran de l'éternel présent, de ce qui émerge de la pensée. Il se rendra compte sur le chemin de l'éternel présent, qu'il est en fait victime de son regard, de ce qu'il croit et pense être. Ne croyant plus en ce monde, quelle que soit sa réalité, il se retrouve face au vide absolu, trouvant ainsi la paix éternelle, là où se trouvent le début et la fin, c'est pourquoi il a créé l'illusion d'être en se manifestant par la pensée créatrice. Créant ainsi le rêve de tous les possibles, n'étant pas qu'un nouveau-né, mais étant la totalité de ce rêve éphémère avec un seul but, celui de découvrir la raison de toutes choses, ce qui donne au regard l'illusion parfaite de ce qu'il croit et pense, faire ainsi l'expérience et l'entraînement de la pensée pour ainsi la consumer par sa véritable nature divine, en la lumière absolue de l'éternel présent, qui n'a pas besoin d'être pour être la lumière absolue dans tout ce qui est et de ce qui n'est pas. Alors le nouveau-né se consume, comme un cocon qui se transforme en papillon de lumière, ayant compris la raison de tout, le pourquoi et le comment. L'amour absolu se réalise lorsque nous prenons conscience que tout est notre création éphémère, comme un cocon en transformation afin de réaliser le plus grand des miracles, celui de ce que nous sommes de toute éternité, en la lumière absolue et éternelle. Par Régis Raphaël Violette