Ne craignons rien, ni la vie ni la mort puisque l'on est éternel.
Ne craignons rien, ni la vie ni la mort puisque l'on est éternel.
Rien ne peut être éternel car tout a un début et une fin dans ce qui est éphémère, dans ce rêve. La tristesse, la souffrance, tous les maux viennent de l'identification avec ce qui n'est pas éternel, comme pour ceux qui pleureront leur fin de ce monde et verront la lumière. Il en est de même pour tout ce qui nourrit l'éphémère présent, cette fin qui conduit à l'éternel. Sans vouloir offenser ce qui n'est qu'une croyance éphémère, la vérité est la lumière éternelle en l'éternel présent. Ce que nous sommes n'a ni commencement ni fin, ce qui est éphémère n'est que projection. Que cela nous plaise ou non, ce qui sert de réceptacle, de forme et de voile au rêve éphémère, à tout ce qui est temporel, dimensionnel et quantique, ne sont que des projections qui alimentent le rêve, que des illusions. Car celui qui a vaincu la mort n'est plus de ce monde, ne se laisse plus berner par l'illusion du début et de la fin, il vit l'éternel présent en la lumière éternelle consumant tout par le feu sacré de l'amour absolu. N'étant plus identifié à la souffrance, à la tristesse et au mal puisque tout est consumé par le feu sacré de l'amour. Il n'y a jamais eu de naissance ou de mort, cela fait partie du rêve. Ce monde tel qu'il se manifeste sur l'écran du présent éphémère, n'est qu'une projection, il a un début et une fin, il en est de même pour le rêve éphémère. Ce qui naît du rêve éphémère, du temporel, du dimensionnel et du quantique ne sont que des projections, qui n'ont qu'un seul but, faire l'expérience de ce qui est éphémère de ce qui ne l'est pas.
Celui qui n'est rien de ce rêve, n'est plus dans la souffrance, dans la tristesse, dans la douleur, il est l'amour absolu, la paix, la joie, le silence. Tandis que celui qui reste identifié au rêve éphémère, connaît la souffrance, la tristesse, tous les maux, parce qu'il sait que son amour, sa paix, sa joie et son silence sont éphémères. Un changement est en cours et rien ne peut l'arrêter, puisque ce qui est considéré comme étant la réalité n'est qu'un rêve. Oublions ce qui est, ce qui a été, ce qui sera, ce que nous sommes se consume par le feu sacré de l'amour. Cela dit, ce qui est éternel est de toute éternité la lumière éternelle en l'éternel présent, où il ne peut y avoir ni rêve éphémère, ni début, ni fin, seulement un amour absolu et éternel.
Par Régis Raphaël Violette