L'apprenti et le sage, un apprend et l'autre met fin au rêve.
Avant de savoir que l'on est le sage, on passe par le chemin de l'apprenti. C'est-à-dire que l'apprenti a besoin de faire l'expérience de la vie, il ne sait pas encore qu'il est le sage où tout est lumière, paix, amour, joie et silence, c'est par le rêve éphémère qu'il en prend conscience. Et c'est là que l'apprenti entre dans le rêve temporel, dimensionnel et quantique, en se laissant prendre au jeu de l'identification, en prenant naissance dans ce monde illusoire, identifié à ce petit corps humain, à ce réceptacle divin qui sert de véhicule pour faire l'expérience de la vie éphémère.
Suivant son propre destin, selon ce qu'il est venu accomplir, sans le savoir, il suit déjà une route bien tracée et rien ne peut l'altérer. Il ne sait pas que tout est apprentissage en ce rêve de la création. Il ne se rend pas encore compte qu'il est le créateur de ce rêve, qui vise à lui révéler la plus grande vérité qui soit, mais pour la connaître, il joue le rôle orchestré par l'intelligence absolue de la lumière.
Il est dans l'action, dans l'apprentissage, tout en observant tout ce qui se présente comme la réalité illusoire. En fait, tout tourne autour de lui, il est le centre, il est le point zéro, mais il ne le sait pas encore. Il croit qu'il vit sa propre vie, qu'il est une conscience, une âme incarnée avec un esprit, sans trop se soucier de ce que vivent les autres apprentis et sans savoir qu'il est en même temps tout de ce rêve éphémère, qu'il en est le tout, la totalité.
C'est donc sans le savoir qu'il vit et apprend sa propre création, sans savoir qu'il est le rêveur et le créateur de ce rêve temporel, dimensionnel et quantique. Comment peut-il le savoir ? Il est l'instrument de sa propre lumière éternelle, cette intelligence absolue. Tant qu'il est dans le rêve croyant que tout est réel, il joue le jeu de l'identification avec le personnage qu'il croit être parce que tout lui fait croire.
Pourtant, dans le même rêve éphémère, dans cette ligne temporelle, dimensionnelle et quantique, une vérité complètement différente est vécue, l'intelligence absolue de la lumière se révèle à l'apprenti d'une manière qui lui est propre, le consumant, le dépouillant, lui faisant vivre la dissolution du rêve, c'est ainsi que l'apprenti devient le sage. Tout au long de cette nouvelle vie éphémère, l'apprenti, comme tous les autres apprentis, suit sa propre programmation, pour cet apprenti l'éveil est là, puisque celui-ci, avant même d'être manifesté, s'accomplit dans le rêve.
Le dépouillement se fait en suivant une trajectoire, un chemin où tout est divinement orchestré jusqu'à la dissolution du rêve. L'apprenti fait face à ce qu'il est, se trouvant dans le vide absolu où il n'y a plus de ligne temporelle, dimensionnelle et quantique, plus de présence de vie éphémère, plus personne, plus de conscience, plus d'âme et d'esprit. À son grand étonnement, il réalise que tout est paix, tout est silence, tout est amour et joie. Il prend plaisir à parler avec lui-même, l'intelligence absolue qui répond à tout, réalisant qu'il n'y a que la lumière éternelle en l'éternel présent, en la lumière de l'amour absolu. Le rêve éphémère n'est qu'un apprentissage pour découvrir ce qui se cache derrière le rêve, qui est à l'origine de celui-ci.
En fait, lorsque nous vivons l'éveil, nous sommes semblables au sage qui accompagne, accueille, accepte et aime tout dans le même amour absolu, tout en respectant ce qui se passe dans le rêve éphémère, sachant que tout est illusion et que la seule vérité a toujours été ce que l'on est en la lumière éternelle en l'éternel présent.
Qu'importe que l'on soit l'apprenti ou le sage, cela n'a pas d'importance puisque tout est un rêve et que la seule réalité est l'éternel présent, la lumière éternelle de l'amour absolu. L'apprenti a cette sensation de ne pas être libre, il est dans l'être tandis que le sage est dépouillé de toute identification, il est cette lumière éternelle, qui consume tout par le feu sacré de l'amour absolu, en mettant fin au rêve éphémère.
Par Régis Raphaël Violette
Avant de savoir que l'on est le sage, on passe par le chemin de l'apprenti. C'est-à-dire que l'apprenti a besoin de faire l'expérience de la vie, il ne sait pas encore qu'il est le sage où tout est lumière, paix, amour, joie et silence, c'est par le rêve éphémère qu'il en prend conscience. Et c'est là que l'apprenti entre dans le rêve temporel, dimensionnel et quantique, en se laissant prendre au jeu de l'identification, en prenant naissance dans ce monde illusoire, identifié à ce petit corps humain, à ce réceptacle divin qui sert de véhicule pour faire l'expérience de la vie éphémère.
Suivant son propre destin, selon ce qu'il est venu accomplir, sans le savoir, il suit déjà une route bien tracée et rien ne peut l'altérer. Il ne sait pas que tout est apprentissage en ce rêve de la création. Il ne se rend pas encore compte qu'il est le créateur de ce rêve, qui vise à lui révéler la plus grande vérité qui soit, mais pour la connaître, il joue le rôle orchestré par l'intelligence absolue de la lumière.
Il est dans l'action, dans l'apprentissage, tout en observant tout ce qui se présente comme la réalité illusoire. En fait, tout tourne autour de lui, il est le centre, il est le point zéro, mais il ne le sait pas encore. Il croit qu'il vit sa propre vie, qu'il est une conscience, une âme incarnée avec un esprit, sans trop se soucier de ce que vivent les autres apprentis et sans savoir qu'il est en même temps tout de ce rêve éphémère, qu'il en est le tout, la totalité.
C'est donc sans le savoir qu'il vit et apprend sa propre création, sans savoir qu'il est le rêveur et le créateur de ce rêve temporel, dimensionnel et quantique. Comment peut-il le savoir ? Il est l'instrument de sa propre lumière éternelle, cette intelligence absolue. Tant qu'il est dans le rêve croyant que tout est réel, il joue le jeu de l'identification avec le personnage qu'il croit être parce que tout lui fait croire.
Pourtant, dans le même rêve éphémère, dans cette ligne temporelle, dimensionnelle et quantique, une vérité complètement différente est vécue, l'intelligence absolue de la lumière se révèle à l'apprenti d'une manière qui lui est propre, le consumant, le dépouillant, lui faisant vivre la dissolution du rêve, c'est ainsi que l'apprenti devient le sage. Tout au long de cette nouvelle vie éphémère, l'apprenti, comme tous les autres apprentis, suit sa propre programmation, pour cet apprenti l'éveil est là, puisque celui-ci, avant même d'être manifesté, s'accomplit dans le rêve.
Le dépouillement se fait en suivant une trajectoire, un chemin où tout est divinement orchestré jusqu'à la dissolution du rêve. L'apprenti fait face à ce qu'il est, se trouvant dans le vide absolu où il n'y a plus de ligne temporelle, dimensionnelle et quantique, plus de présence de vie éphémère, plus personne, plus de conscience, plus d'âme et d'esprit. À son grand étonnement, il réalise que tout est paix, tout est silence, tout est amour et joie. Il prend plaisir à parler avec lui-même, l'intelligence absolue qui répond à tout, réalisant qu'il n'y a que la lumière éternelle en l'éternel présent, en la lumière de l'amour absolu. Le rêve éphémère n'est qu'un apprentissage pour découvrir ce qui se cache derrière le rêve, qui est à l'origine de celui-ci.
En fait, lorsque nous vivons l'éveil, nous sommes semblables au sage qui accompagne, accueille, accepte et aime tout dans le même amour absolu, tout en respectant ce qui se passe dans le rêve éphémère, sachant que tout est illusion et que la seule vérité a toujours été ce que l'on est en la lumière éternelle en l'éternel présent.
Qu'importe que l'on soit l'apprenti ou le sage, cela n'a pas d'importance puisque tout est un rêve et que la seule réalité est l'éternel présent, la lumière éternelle de l'amour absolu. L'apprenti a cette sensation de ne pas être libre, il est dans l'être tandis que le sage est dépouillé de toute identification, il est cette lumière éternelle, qui consume tout par le feu sacré de l'amour absolu, en mettant fin au rêve éphémère.
Par Régis Raphaël Violette