mardi 22 octobre 2019

Tous redeviendront comme un enfant qui a tant de plaisir à créer et qui y met tout son amour, sa joie et sa paix.

Tous redeviendront comme un enfant qui a tant de plaisir à créer, en y mettant son amour

Tous redeviendront comme un enfant qui a tant de plaisir à créer, en y mettant tout son amour, joie et paix. Allons droit au but, que devons-nous comprendre en étant dans ce monde, dans cet univers, dans ce rêve éphémère ? Devrions-nous continuer à prétendre que tout est réel ? Que nous avons affaire à un monde diversifié, un monde qui ne reflète que ce qui doit être consumé par le feu de l'amour. Sommes-nous encore sous l'influence de croyances, de concepts, d'archétypes, d'histoires de ce monde, de cet univers, de ce rêve éphémère ? Croyons-nous qu'en restant identifiés à la forme humaine, nous changerons ce monde ? Qu'est-ce qui nous retient dans ce monde, dans cet univers, dans ce rêve éphémère ? En fait, ce qui nous retient n'est que la forme humaine, qui nous sert de véhicule pour refléter notre propre création. Sans offenser personne, mais dire que nous sommes tous différents, que nous vivons tous dans une réalité très différente les uns des autres, ne fait qu'alimenter l'illusion, le rêve éphémère. Quand nous faisons l'expérience de l'éveil, nous nous rendons compte que tout est illusion, nous n'avons pas de forme, nous ne dépendons pas du temps, ni de son espace, ni d'aucune dimension, création, tout n'est que transparence. Comment expliquer le fait de ne plus être et en même temps d'être dans une paix telle que rien ne la change ? Il faut le vivre, l'avoir vécu pour le réaliser, sentir et sentir ce qui est de toute éternité et qui n'est sujet à rien. Nous nous regardons nous-mêmes, plus de création, plus de dimensions, que le silence, plus aucune présence, plus besoin de rien. Vivre la paix et la joie, cela nous surprend d'abord de voir qu'il n'y a rien, seulement soi, plus besoin de rien, comme si on se parlait à soi-même. Nous vivons en tant que créateur, en créant les mondes, les univers, comme un enfant qui applique tout son amour à créer, à percevoir des formes, des couleurs, dans l'espace, à lui donner du mouvement, du temps, tout bouge, tout prend forme et vit. Il n'y a pas de plus grands bonheurs que de concevoir, créer, manifester tout cet amour. On retourne dans la forme humaine, face à notre création illusoire, je dis illusoire pour la simple raison que tout ce qui est, n'est que notre propre création, nous sommes tous le même créateur, face à ses propres créations. Nous nous demandons quand cela a mal tourné, quand la créature a dépassé son créateur, en rendant ce monde tel qu'il est, à l'image de la création de l'ego qui a oublié qu'il est cet enfant, qui a tout créé avec tout son amour, ce monde, cet univers, toute dimension et création. Où est passé cet enfant qui n'attend que d'être, quand l'ego croit régner dans ce monde, dans cet univers, dans toute la création, la dimension ? Le règne de l'ego touche à sa fin, il renaîtra de ses cendres, totalement libre de tout enfermement, de toute croyance, redevenant cet enfant qui aime tout avec le même amour. Oublions ce monde, cet univers, toute création, dimension qui ne sont que la manifestation de l'ego, pendant cette transition, tout passe par le feu sacré de l'amour, l'intelligence de la lumière, qui a déjà tout orchestré et nous en témoigne pour ceux qui le vivent déjà. Toi, qui me lis en ce moment, qu'est-ce que ce monde a laissé comme héritage depuis que nous le vivons et l'expérimentons ? Il nous a enseigné que l'enfermement, l'identification à l'ego, la lutte entre le bien et le mal, que nous ne sommes pas maîtres de notre corps, car il est soumis au temps, il est seulement un passage. Nous avons oublié notre vraie nature aux dépens de l'ego . Pourtant, nous savons que nous ne sommes pas ce corps, qu'il vieillit, qu'il porte en lui les conséquences de nos bonnes ou moins bonnes actions, notre corps n'est qu'un ancrage à ce monde illusoire. Pourquoi continuons-nous à nous identifier à ce qui se passe dans ce monde ? À croire que nous ne sommes pas les autres, à croire que nous sommes différents, à croire que nous sommes supérieurs ou inférieurs, selon ce qui apparaît sur le grand écran de la vie, quand nous savons que tout est un ? Ne réalisons-nous pas que tout n'est qu'illusion, que tout n'est que notre propre création, que nous venons d'oublier et que nous sommes tout et rien à la fois . En fait, quand nous réalisons que tout est illusion, que tout se trouve être notre propre création illusoire, nous nous laissons convaincre que nous le vivons pour la simple raison que le corps, la forme humaine, nous sert de véhicule de lumière, nous le fait croire. Tant que nous restons identifiés au personnage, à la forme, cela nous maintient dans l'illusion, l'enfermement, dans les croyances, en pensant, que nous vivons une vie séparée. Ce qui nous fait croire que nous sommes une personne vivant avec d'autres personnes, ou d'autres formes de vie. L'espace-temps n'est pas le même pour chaque création, dimension, tout a sa propre mesure, ici dans ce monde, une journée dure vingt-quatre heures, pour une autre réalité parallèle, la journée peut être plus ou moins longue, selon sa conception, tout est relatif. Tant que nous nous considérons comme un électron à part, quoi que nous fassions, nous restons dans l'enfermement, rien n'existe sauf ce qui fait de nous ce que nous sommes de toute éternité, qui n'appartient ni au temps, ni à aucune forme, ni à aucune création et dimension. Préparons-nous, il ne restera rien, en fait ce que nous sommes de toute éternité nous consume déjà pour ne plus vivre l'enfermement, par l'intelligence de la lumière, cette paix, joie et amour, il n'y aura plus aucune illusion de dualité et de séparation. Ce que nous pourrions considérer comme la mort de l'ego, le phœnix qui renaît de ses propres cendres, la dissolution du rêve éphémère. Tous redeviendront comme un enfant qui a tant de plaisir à créer et qui y met tout son amour, sa joie et sa paix. N'essayons pas de sauver ce monde, ni de nous sauver nous-mêmes, ce que nous sommes de toute éternité à déjà tout orchestré pour nous le rappeler. Régis Raphaël Violette