Y a-t-il un sens à la vie ?

Cela me fait penser à la goutte d'eau qui quitte la source originelle pour vivre son expérience dans la terre, en suivant une voie bien tracée. Tout au long de son parcours cette goutte d'eau connaîtra plusieurs changements. À chaque fois elle recommence à l'endroit où elle n'a pas pu avancer, prenant ainsi une nouvelle envolée pour ainsi continuer son chemin, à travers son périple, elle fait face à toutes sortes d'épreuves, d'embuches, subira la souffrance, les maux, les blessures, l'obscurité, en fait elle fera face à ses plus grandes peurs, craintes, avant de pouvoir accéder à d'autres chemins moins laborieux, périlleux. En fait, en tant que conscience endossant la forme humaine, nous sommes semblables à cette goutte d'eau, nous avons décidé de prendre forme dans la matière et parcourir ce labyrinthe de la vie. Comprendre à travers la forme la complexité de notre essence divine. En fait nous apprenons à nous découvrir, à apprendre le vrai sens de la vie, à parvenir à accumuler la sagesse adéquate pour ainsi transcender la forme, le personnage que l'on croit être pour tout simplement toucher l'essentiel, être conscient de ce qui anime la forme, que d'être identifié au personnage et aux histoires qui y sont rattachées.

Tout au long de ce périple, en tant que conscience, vivant cet apprentissage dans la matière, dans cet espace exclusif, contenant le passé, présent et futur, un tout en un, pour tout simplement faire face à notre propre création, illusion. Comprendre que tout ce qui est, sert d'apprentissage et d'évolution, qu'en fait en tant qu'essence de la source originelle, Dieu, nous n'avons jamais quitté la source. Ce que nous vivons en tant que conscience, se trouve être une projection de la lumière. En fait ce que nous croyons réel, fait partie de l'illusion et ce que nous pensons comme étant inaccessible est réel. Pour y accéder, c'est faire abstraction de cet espace-temps, du monde des formes et des apparences, des dimensions, des univers, des croyances et des peurs. En fait notre plus grand allié c'est le silence, la paix afin de se libérer de tout schéma mental, de toutes conceptions, de toutes pensées, de formes pensées, d'imaginations. Toucher la lumière, la source originelle, c'est toucher à l'amour pur. Rien ne peut vraiment décrire ce lieu divin, cela se sent, se vit, se ressent, s'écoute. Celle-ci se manifeste de plusieurs façons afin de faciliter cette relation d'unité.

Quel est le sens de la vie ? Comprendre ce qu'est l'unité, ce qu'est l'amour divin, ce qu'est le grand pouvoir de l'amour, faire la différence à ce qui appartient au personnage et à ce qui appartient au divin. Le fait de vous sentir heureux, en joie, en paix, totalement détaché de toute dualité, vous enseigne que vous êtes sur le bon chemin, par contre le fait de vivre la souffrance, peu importe l'élément déclencheur, cela vous enseigne que vous n'êtes pas enligné sur le bon chemin, cela ne veut pas dire que c'est mal. Cela veut simplement dire que le chemin choisit apporte son lot de souffrance pour la simple raison que vous vous êtes éloigné de ce qu'est le vrai amour. Il est normal en tant que conscience de vivre tous les scénarios possibles afin de distinguer ce qui appartient au personnage, l'ego, toutes les histoires qui y sont rattachées et intégrées, ce qui est l'ordre du divin. Quoi qu'il en soit, ce que nous expérimentons, se trouve être notre choix d'apprentissage, tout est juste. On ne peut pas intégrer ce qu'est la lumière si nous ne connaissons pas ce qu'est l'ombre. Quoi qu'il en soit, tout est un, quel que soit l'état d'être dans lequel vous vous trouvez en cet instant, il est en conformité avec vos propres choix.

Comme je le disais tout est accompli, tout est un. Ce que nous croyons être une injustice, une des blessures de l'âme, comme le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice, tout cela fait partie de cet apprentissage, de cette ombre. Pourquoi en est-il ainsi ? C'est que la conscience s'identifie au personnage qu'elle croit être et non à l'essence divine qui donne souffle de vie à tout son être, ce soi accompli qui veille en tout temps pour que la conscience reçoive la lumière appropriée pour ainsi apprendre et intégrer cette sagesse qui lui servira tout au long se son parcours en tant que projection dans la forme. Le but ultime c'est aimer tout d'un même amour, se libérer du personnage et ainsi endosser cette lumière qui n'a jamais fait défaut pour nous apporter cette connaissance divine, d'intégrer ce qu'est le vrai amour et ainsi transcender l'illusion de cette réalité. Endosser consciemment cet amour divin, tout en étant dans ce monde d'illusion, montrer la sortie afin que celui qui s'abreuve de cette lumière puisse voir à nouveau, puisse entendre et puisse marcher dans cette obscurité, tout en étant la lumière qui dévoile tout, tout est un, voilà le vrai sens de la vie.